Il y a des films qui passent sous vos yeux et
s’évanouissent quelques minutes après. Il y en a d’autres qui vous bouleversent
et qui laissent, quoi qu’il arrive, une petite trace au fond de vous.
Intouchables fait partie de cette seconde catégorie.
Le père du jeune garçon Jeremy Censier, tué à coup de couteaux par une bande de jeune en août 2009 parce qu'il était "fils de flic", riposte sur Internet et les réseaux sociaux après la remise en liberté de ses agresseurs pour vice de forme par le tribunal. Au delà d'une simple bataille pour son enfant, il dénonce aujourd'hui le système judiciaire qu'il a servi pendant 30 ans et propose l'adhésion à un Pacte 2012 pour la justice pour les candidats à la présidentielle.
Après une hypermédiatisation des primaires socialistes (à tel point que le CSA a sanctionné les grandes chaînes d'informations pour manque d'équilibre dans le temps de parole gauche/droite), l’Élysée contre-attaque ce soir avec une intervention télévisuelle de Nicolas Sarkozy en simultanée sur TF1 et France 2 à 20h15.
Les conditions de cette intervention du Président de la République suscitent une multitude de question et de réaction dans le paysage journalistico-médiatique.
Explosés 6 - 1 dans le derby mancunien par une équipe de Manchester City inspirée, les diables rouges doivent rapidement se ressaisir, malgré un bon début de saison.
La Fox, qui produit la série internationalement connue "Les Simpsons", est en train de faire pression sur les doubleurs de
la série qui font les voix américaines d'Homer et compagnie, qu'elle juge surpayés. Elle menace tout simplement d'arrêter
les Simpsons à la fin de la saison actuelle si un accord n'est pas
trouvé.
Pour
fêter cette année qui redémarre après des vacances bien méritées et être en
parfaite adéquation avec les études de médias que je commence, voici un petit
dossier sur la télévision.
L’émergence d’Internet, des sites de streaming
et de téléchargements plus ou moins légaux, des sites de replay des grandes
chaînes et des services de vidéo à la demande (VOD) remettent en cause l’intérêt
même de la télévision et de ses programmes. L’ère de la TV touche-t-elle à sa
fin ?
Une bonne publicité pour une glace ? Un enfant grassouillet, sourire en coin ... Ça ne peut être que pour de la bonne bouffe bien de chez-nous... Pourtant...
Où s’arrêtera Hugh Laurie ? Personne ne le sait. Comédien aujourd’hui internationalement reconnu grâce à son rôle de médecin cynique dans la série du même nom, le fameux Dr House pousse aujourd’hui la chansonnette sur un album Blues « Let Them Talk » après avoir ressorti du placard un roman écrit de sa main il y a des années « Tout est sous contrôle ». Hugh Laurie profite-t-il de sa notoriété ou est-il un artiste accompli qui s’épanouit dans de nouvelles sphères ?
Une publicité nous annonce le lancement de l'E-Mote: une nouvelle télécommande qui permettrait de "zapper" sur différentes chaînes de la télévision simplement par la pensée. Un bon gros coup de pub ou une véritable révolution ?
Le Kronum est un nouveau sport mélangeant le football, le handball et le basket. Il dispose aujourd'hui de son propre championnat professionnel aux Etats-Unis.
Mais qu'est ce que c'est que ça ?
Le Kronum est un sport inventé il y a quelques années en Pennsylvanie (USA). Cela faisait près d'un siècle qu'un nouveau sport collectif n'avait pas été inventé.
Deux équipes de dix joueurs s'affrontent sur un terrain rond avec 4 cages. Les cages sont composées d'un but (comme au foot) surplombé d'une ceinture d'anneaux. Le terrain est divisé en plusieurs zones, qui conditionnent le nombre de points en cas de but.
Concrètement, les dix joueurs d'une équipe ont pour objectif d'aller inscrire un but dans une des quatre cages disponibles. Pour se faire, il ont droit d'utiliser toutes les parties de leur corps pour amener le ballon, avec obligation de dribble (comme au basket, il y a une limite de 2 pas avant un dribble, sinon, il y a "marché"). L’équipe qui défend place un gardien dans chacune des cages et tendent de récupérer le ballon. Les chocs entre joueurs sont autorisés et en général, assez violents.
Les zones (schéma ci-dessus) conditionnent (comme au basket) le nombre de points remportés en cas de but. Attention, il est interdit de prendre le ballon à la main dans la "Wedge zone" , zone entre "goal zone" et la "flex zone" (en vert sur notre schéma). Si le joueur marque dans les anneaux, le nombre de point double automatiquement.
Ainsi , un but depuis
- la goal zone (rouge) dans la cage : 1 point, dans l'anneau : 2 points.
- La wedge zone (vert) dans la cage : 2 points, dans l'anneau : 4 points.
- La flex zone (bleu) dans la cage : 3 points, dans l'anneau : 6 points .
- La cross zone (jaune) dans la cage : 4 points , dans l'anneau: 8 points.
Un but dans l'anneau depuis la cross zone vaut donc le maximum de point et est appelé un "Kronum".
A la fin de chaque action, l’équipe qui récupère le ballon doit absolument revenir dans le rond central avant de partir à l'attaque, et ce, afin de laisser le temps à l'équipe adverse de placer ces 4 gardiens dans les cages.
Ce sport permet ainsi des buts à la main comme au handball, des frappes comme au football, et des tirs/dunks dans des anneaux comme au basket. Le match se découpe en 3 périodes de 20 minutes.
Maintenant que vous connaissez les bases, vous pourrez peut-être apprécier ces vidéos présentant le Kronum.
Ce sport est décrit comme adapté aux athlètes modernes, alliant intelligence, force, agilité...
Alors, futur sport international ou flop total ?
Quoi qu'il en soit , le Kronum se développe rapidement aux États-Unis et commence peu à peu à se faire connaître en Europe, notamment grâce à ces vidéos.
Les catastrophes ayant touchées le Japon ont été certainement, les pires de notre siècle. Elles ont engendré un risque radioactif important dans notre monde et ont causé la mort de milliers de personnes.
Il est cependant difficile d'imaginer l'ampleur de la catastrophe et la force des événements pour nous, Français, bien à l'abri des tsunamis et des forts tremblements de terre.
Cependant, une vidéo circulant actuellement sur le net nous permet de constaté la force d'un tsunami et l'impuissance de la population face à une telle catastrophe. Voici donc la vidéo du port de Kesennuma, au Nord Est de Sendai, complétement englouti par le tsunami. En quelques minutes, la ville est totalement rasée de la carte.
Une telle force de la nature est surréaliste. Nous avons bien évidemment une grosse pensée pour tous les japonais qui ont vécu ces moments terribles. N'hésitez pas à laisser des commentaires sur cette vidéo.
Friand de reportages et films policiers, j'étais pressé d'aller voir L'assaut, film traitant de la prise en otage d'un Airbus par le GIA à Alger puis à Marseille et l'intervention du GIGN dans ce même avion. La bande annonce, à coup de grenades, de disputes diplomatiques, de tensions, était plus qu'aguichante.
Ce film est une histoire vraie, et c'est malheureusement ce qui lui porte préjudice. A l'inverse de la bonne adaptation de "127 Heures", Julien Leclercq tombe dans les travers du documentaire qui fait perdre énormément d'intensité à son film.
Car il ne suffit pas de filmer une scène pour en faire une bonne scène de film intense.
Exemple frappant : Thierry (Vincent Elbaz), membre du GIGN , appelle sa femme juste avant de monter dans l'avion qui le conduira sur les lieux de l'intervention. Problème : Sa femme est dans la baignoire avec leur fille, le téléphone sonnant dans le vide jusqu'à ce que le soldat raccroche. Sa femme sort alors, trempée, et regarde le téléphone. S'en suit une scène d'une lenteur incompréhensible sur fond de musique psycho-dramatique où Thierry hésite à remettre une pièce dans la fente de la cabine téléphonique pour rappeler. De l'autre côté, sa femme fixe le téléphone désespérément muet, avec la larme à l’œil.
L’intérêt de cette scène : Aucun. D'accord , c'est peut-être la dernière fois que
Thierry peut parler à sa femme. Mais cette scène succède déjà de quelques minutes à une première scène d’inquiétude et d'adieu entre les deux amants dans les locaux du GIGN. Bis -repetita.
Il ne suffit pas de mettre une musique mélancolique sur une image pour lui donner de l'intensité.
Pour en finir avec les défauts de ce film, je pourrai parler d'une caméra-épaule plus que désagréable et totalement injustifiée sur certaines scènes (ex:un homme passe l'aspirateur dans l'avion, la caméra bouge comme s'y il y avait un tremblement de terre) qui vous donnera bien mal au crâne avant que finalement,vous n'y fassiez même plus attention. Les dialogues, cherchant sûrement à se rapprocher au maximum de ce qui s'est vraiment dit, sont parfois trop "hachurés" et pas assez fluides pour donner une impression de réalité. Enfin, les beaucoup trop nombreuses prières en Arabe des terroristes tout au long du film nous lassent vite.
Mais ce film est loin d'être simplement un ramassis de scènes mal filmées ou de dialogues appris par cœur. Julien Leclercq voulait un film très proche de la réalité. Ainsi, après une longue investigation sur les faits qui se sont déroulés, il a pondu ce film, que même les ex-membres du GIGN ayant réellement participé à l'assaut en 1994 jugent très réaliste.D'ailleurs, la majorité des acteurs jouant les membres du GIGN intervenant sur l'avion sont de vrais membres du GIGN.Cette proximité avec les faits a également permis au réalisateur d'utiliser les vrais JT et déclarations de l'époque pour agrémenter son film.
Les scénaristes arrivent aussi à maintenir l'attention en équilibrant les scènes du GIGN avec celles des batailles juridiques et technocratique entre Alger et Paris, en mettant en avant Carole Jeanton, une technocrate française ambitieuse qui réfléchit à la meilleure solution pour sortir de cette prise d'otage. Julien Leclercq dénonce alors un système administratif trop lent mettant en péril des vies humaines et ne récompensant pas suffisamment ces héros (cf: sort de Thierry à la fin de l'assaut)
La scène de l'assaut final a le mérite d'être puissante et de nous tenir scotcher au siège pendant 10 minutes, malgré des ralentis qui cassent une fois de plus la puissance de l'action qui se déroule.
Au final, ce docu-fiction aurait pu être beaucoup plus intéressant s' il avait su éviter les pièges qu'imposent une adaptation de faits-réels et rendre les scènes plus accrocheuses.. Il a cependant le mérite d'être très proche des événements qui se sont déroulés et d'avoir reçu l'approbation de toutes les personnes qui ont réellement participé à l'assaut.
C'est par un spot radiophonique pour le moins surprenant que Free a décidé de rappeler aux Français la présence de sa nouvelle Freebox Révolution sur le marché :
« Je ne veux pas alimenter la théorie du complot, mais depuis la sortie de la Freebox Révolution, deux dictateurs sont tombés ! ».
Autrement dit, Free tente de créer un parallèle entre le nom de sa nouvelle box "Révolution" et les récents évènements qui ont bouleversé la situation géopolitique dans le monde arabe : Deux révolutions ayant entraîné la chute de dictateurs (Moubarak en Egypte, Ben Ali en Tunisie).
Aux premiers abords, rien de plus méchant qu'un spot d'actualité qui pourrait prêter à sourire.
Mais on ne sourit pas. Car même si en matière de publicité, on essaye d'en faire toujours plus, d'aller encore plus loin dans le choquant, le provocant, il y a une limite à ne pas franchir.
Se servir de l'actualité pour jouer avec dans ses spots publicitaires, c'est une chose. Utiliser l'image de révolutions populaires en faveur de la liberté qui ont duré des semaines et ont fait couler beaucoup de sang, s'en est une autre.
Pas sûr que les Tunisiens et/ou les Égyptiens soient ravis d'apprendre que les valeurs pour lesquelles ils se battent, que la liberté qu'ils défendent, que les rassemblements et les combats pour s'extirper de la dictature qu'ils ont menés, puissent être entachés par une utilisation de ces événements dans un spot publicitaire commerciale pour un Fournisseur d'Accès à Internet.
Free bafoue ici le respect dû à toutes les personnes mortes ou blessées dans les événements terribles de ces dernières semaines en conférant à ces révolutions un caractère commercial.
Pour couronner le tout, il est important de rappeler que bien évidemment, le FAI n'a rien à voir dans ces révolutions et n'en a jamais été acteur. Free utilise donc des événements sur lesquels il n'a nullement influencé pour faire la promotion d'un produit qui lui non plus, n'a pas d'autre rapport avec ces révolutions que son nom.
A quand la publicité télévisuelle qui montrera la foule de la place Tahrir brandir des drapeaux aux effigies de la marque Free ?
De "liberté", la marque n'a que le nom et en salit le concept.
Il est impossible de passer à côté des révolutions dans le monde arabe... Tunisie, Égypte... et maintenant Algérie ?
Ces révolutions font les "Une"des journaux (télévisuels ou non) depuis des semaines maintenant. Cependant, il y a une autre révolution, dont très peu ont entendu parler : la révolution islandaise.
Il y a encore quelques semaines, une recherche sur Google avec les mots-clés "Révolution" et "Islande"ne donnait quasiment aucun résultat concluant.
Qu'est ce que cette révolution ?
Elle remet en cause tout un système, le capitalisme, et est symbolique de la puissance d'un peuple.
Après la crise financière, le peuple islandais est mécontent et descend dans la rue. Il proteste contre ces banques qui ébranlent l'économie et contre leur gouvernement qui tend à les sauver financièrement. Ils obtiennent la nationalisation des trois principales banques du pays, suivie quelques temps plus tard par une démission du gouvernement de droite. Les élections législatives de 2009 amènent au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.
Mais l'Islande n'en reste pas là
Un nouveau gouvernement est institué. Mais, quelques temps plus tard, celui-ci a la mauvaise idée de proposer le remboursement de la dette des banques vis-à-vis du Danemark ou de la Grande Bretagne, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Le peuple en colère contre son gouvernement de gauche descend de nouveau dans la rue. Un référendum sur la question est imposé par volonté populaire, et une majorité de 93% rejette l’accord prévu par les gouvernants.
Du peuple, par le peuple et pour le peuple
C'est dans ce contexte que les Islandais décident de réécrire, ou plutôt d'écrire, leur constitution. Car celle qui est en vigueur depuis la proclamation de la République en 1944 reprend les grandes lignes de la constitution du Danemark, dont l'Islande dépendait depuis des décennies. C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.
C'est donc à 25 citoyens islandais ordinaires que revient la tâche d'écrire une nouvelle constitution pour leur pays. Du jamais vu dans l'histoire de la démocratie.
Pourquoi ce black-out médiatique?
Des théories diverses émergent sur le net depuis que la révolution n'est plus inconnue.
Certains (qui diffusent l'information par mail ou sur leur blog) affirment que l'exemple de démocratie donné par l'Islande a de quoi déranger les plus grands dirigeants, et que ceux-ci auraient bloqué tout simplement l'information pour éviter la propagation. (d'où le black out sur Google).
" S'il a choisi des solutions originales après l'effondrement de son économie, le pays n'est pas devenu un paradis anticapitaliste [...] La population de cette île reste attachée à l'économie de marché, et si l'économie et la constitution sont bouleversées, ce n'est pas pour abandonner le système existant, c'est pour le régénérer : « Mes compatriotes sont plutôt schumpétériens de nature, adeptes de la destruction créatrice », précise un islandais. [ ...] L'Islande, c'est 300 000 habitants, c'est moins que la ville de Metz. Comparer sa gouvernance à celle de la France ou des Etats-Unis n'a pas grand sens" affirme-t-il.
Peu à peu , les articles sur la révolution islandaise émergent sur les blogs et les sites de journaux. Plus sous forme de commentaires que véritables source d'information, ils ont au moins le mérite de mettre en avant cette révolution, trop longtemps passée sous silence (peu importe les raisons).
Voila donc un petit pays qui donne une petite leçon de démocratie aux grands de ce monde. Cela explique t-il qu'on n'en parle qu'un petit peu ?
Le foot US (Football Américain) est assez (voire totalement) méconnu pour nous, habitants du continent européen. On sait que les joueurs portent d'énormes casques et qu'ils jouent avec un ballon qui ressemble au ballon de rugby. C'est déjà pas mal, non ?
Pourtant, de l'autre côté de l'Atlantique, c'est l'effervescence. Le football américain est un des sports les plus pratiqués, surtout dans les facultés et les lycées, qui se battent entre-elles pour avoir les meilleurs joueurs pour leurs équipes. On comprend ici que ce sport peut donc conditionner l'accès à une grande école pour un élève dont les résultats ne sont pourtant pas exceptionnels, mais qui permettrait de ramener la victoire sur le terrain. Ce thème n'est que trop utilisé dans les films américains pour ne pas en avoir entendu parler.
A quelques heures du coup d'envoi de la plus importante des compétitions sportive aux États-Unis, Le SuperBowl, voici deux vidéos pour vous, qui comme moi, ne comprenez rien au football américain.
Concrètement, il faut donc impérativement arrêter un buffle en pleine course dans un terrain surchauffé. Ce qui donne des plaquages spectaculaires qui, en plus des longues courses, font toute la renommée et la particularité du Foot US. On comprend soudainement pourquoi ils portent des casques.
Bien sûr, ce sport n'est pas essentiellement basé sur ces plaquages. Il permet aussi la mise en place de nombreuses tactiques et stratégies, et demande de la vitesse, de la précision, du contrôle, de la tactique...
Voila ! Vous avez maintenant les bases pour comprendre ce sport et peut-être apprécier le Super-Bowl, événement sportif le plus regardé aux Etats -Unis, qui opposera cette année les Green Bay Packers et les Pittsburgh Steelers. Chaussez vos crampons. (En France, le Super Bowl est diffusé ce soir à partir de minuit sur W9)
Quand on pense à l'équipe de Liverpool, on pense à son stade, ses supporters et leur fameux "You'll never walk alone" qui ferait pâlir d'envie tous les groupes de supporters européens. On pense à Steven Gerrard; 11 ans déjà que le milieu de terrain anglais foule les pelouses britanniques sous les couleurs des Reds de Liverpool, faisant de lui une véritable icône et un capitaine respecté.
Et il suffisait de s'y connaître un peu pour également penser à leur attaquant : Fernando Torres.
Oui j'ai bien dit "il suffisait" , car après seulement 3 saisons et demi à Liverpool , l'espagnol s'était imposé comme un buteur hors pair (notamment lors de sa première saison à Liverpool où il avait inscrit 30 buts en 44 matchs toute compétition confondue). Mais les deux dernières saisons d'El Nino n'ont pas convaincu les citoyens d'Anfield.
Finalement, l'appât du gain aura pris le dessus sur l'amour de moins en moins présent des supporters pour ce joueur, puisque Fernando Torres a rejoint hier la fortunée équipe du Chelsea FC pour renforcer l'attaque des Blues, déjà impressionnante (Drogba, Malouda, Anelka, Lampard...).
Torres rejoint donc la capitale londonienne pour un transfert d'un peu plus de 58 millions d'€uros après 132 matchs et 77 buts en trois saisons et demi chez les Reds.
Ce transfert a eu le mérite de relancer un mercato hivernal bien gelé, pusique Liverpool (pour pallier le départ de Torres) s'est offert les services de Carroll en provenance de Newcastle et de Suarez, tout droit venu de l'Ajax.
Finies les inquiétudes sur la santé de notre Johnny national. Fini le temps des lamentations et des accusations sur le docteur Delajoux. Finis les JT remplis des reportages sur Johnny transporté hors continent et les stars de tout bord qui s'accumulent à son chevet.
Pourtant , ce cher Johnny Hallyday arrive toujours à faire parler de lui, particulièrement en ce mois de Janvier. Une amélioration significative de sa santé ? Nein ! Un retour en force sur scène ? Re Nein !
Allons bon, voila un nouveau titre pour lui : "Johnny et les tracas de la vie. "
Après avoir connu le succès , la gloire, l'apogée, l'amour, la richesse, Johnny semble plonger petit à petit dans une situation de plus en plus délicate. "Un blues dépouillé et crépusculaire". Voilà comment Johnny Hallyday annonce son retour sous les projecteurs après ses ennuis de santé de l'année passée. Lundi 10 janvier, le rockeur revenait avec un nouveau single, Jamais seul, disponible sur les plates-formes de téléchargement légales.
Effectivement, le rockeur n'a pas été seul , et malheureusement, il est aussi dépouillé et crépusculaire que son blues.
Le 20 Janvier, 10 jours après la sortie de "Jamais seul " le chanteur est de nouveau opéré de la hanche pour remplacer sa prothèse. Résultats ? 4 semaines de repos dans sa résidence à Los Angeles sont nécessaires . On a connu meilleur moyen de promotion pour un single en forme de come-back d'un homme en regain de santé .
Mais comme un malheur n'arrive jamais seul et que le sort a décidé de s'acharner sur John-John , c'est le FISC qui rentre en jeu.
Installé depuis 2007 à Gstaad, en Suisse, pour payer moins d'impôts, Johnny est visé depuis décembre par des perquisitions dans son entourage. Le Canard Enchaîné qui a déniché l'info, affirme que les impôts disposent d'un "dossier épais et bien étayé" et soupçonnent Johnny Hallyday d'évasion fiscale ou "d'être le bénéficiaire de montages audacieux". Le journal évoque un "réseau complexe de sociétés" ainsi que le transfert au Luxembourg d'une partie de ses actifs.
Bref, le FISC est sur le dos du chanteur. Même s'il faudra encore quelque mois avant que les enquêtes parlent, Johnny Hallyday se défend déjà : "Rien à déclarer". Digne d'un titre pour son prochain album.
Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les emmerdes reprennent du service pour Johnny. Problème de santé , problème de fric... sur quoi l'attaquer maintenant ?
Sur ces chansons voyons ! Et c'estClaudy Siar, patron de la radio Tropic FM et animateur de l'émission « Couleur tropicale » sur RFI qui s'en ai chargé. A l'écoute de "Jamais seul", l'animateur reconnait quelque similitude avec un tube du groupe réunionnais Ziskakan : Madagascar. "Il y a une forte ressemblance entre les deux titres" a indiqué l'intéressé. Pas d'actions en justice ni l'affirmation d'un "plagiat" , mais l'information est passée quand même.
Sur Internet florissent des vidéos comparatives en tout genre. En voici une :
Alors plagiat , pas plagiat ?
Quoi qu'il en soit, Johnny semble peu à peu se noyer sous les coups durs en ce début d'année. Pourtant, il rêve encore d'un album en mars et d'une tournée française en 2012.
Ne serait-il pas temps pour lui de dire, comme le faisait le Sergent Murtaugh dans l'Arme Fatale : "Je suis trop vieux pour ces conneries" ?
Dans l'histoire du cinéma, beaucoup de films ont leur jumeau dans d'autres pays, issus d'une adaptation. La rumeur courait d'ailleurs il y a peu que Will Smith voulait faire un film à la sauce "Bienvenue chez les Ch'tis" pour l'Amérique.
Mais mon coup de gueule n'est pas là. Il est rare de tomber sur un film qui copie en totalité un autre film, réplique par réplique.
C'est pourtant le cas de "The Dinner", film de Jay Roach avec le grand Steve Carrel, qui plagie tout simplement notre ô combien frenchy "Le dîner de cons".
Jamais je n'avais vu telle ressemblance entre deux films, si bien qu'il m'a été impossible de terminer mon si précieux visionnage.. Les scénaristes n'ont quasiment rien modifié, si ce n'est bien sûr, les acteurs:
Le tour de rein de Thierry Lhermitte se transforme en ... tour de rein de Paul Ruud !
Le fameux coup de téléphone de M. Pignon à une bête sexuelle pour savoir où est la femme de son hôte devient ... un coup de téléphone de Barry à un artiste qui couche à gauche et à droite pour savoir où est la femme de son hôte ...
"Non mais attends ! Attention ! Le travail des scénaristes n'est pas à négliger quand même !" (ton pas ironique du tout) :
Le passe-temps de Pignon était de construire des reproductions de bâtiment avec des allumettes. Devinez celui de Barry (qui démontre toute l'inventivité dont les scénaristes ont fait preuve) ... Allez ...Il transforme des souris mortes en figurines... Passe temps qui requiert autant de travail et de minutie que celui de son (regretté) homologue francophone. Bien évidement, il se présentera au domicile de son hôte avec une malette pleine de photos de ses créations.
Enfin, je vous passe la similitude entre la nymphomane qui déboule dans l'appartement, le "con" qui vire la femme en croyant virer la maitresse, la poussant dans les bras de la bête sexuelle citée plus haut... Bref ...
Ce film n'a pour Nous, Français, aucun intérêt, si ce n'est de revoir un film avec d'autres acteurs...
Je comprends maintenant que les affiches de ce film se voulaient proches de leur public : Nous aussi, on se prend la tête à la Paul Rudd... et c'est bien dommage. Un zéro pointé pour ce film, copieur et non innovant... REMBOURSE !
Beaucoup d'entre vous me diront qu'ils ont racheté les droits, que c'est un remake ... OK ! Mais pourquoi nous le ressortir en France ? Je vais vous le dire, pour jouer sur la naïveté et déplumer les quelques personnes qui seront suffisamment désinformées pour ne pas savoir que ce n'est rien d'autre que le dîner de cons. Je vous aurai prévenu.
Le ballon d'or 2009, Lionel Messi, a à nouveau été sacré ballon d'or pour l'année 2010. Il devance ses deux compatriotes barcelonais, Iniesta et Xavi.
Le footballeur argentin a en effet obtenu le précieux sésame pour la deuxième année de suite, malgré son mondial raté avec l'Argentine et passe donc devant les deux champions du monde. Les trois joueurs évoluant dans le même club, le palmarès de ce dernier importait peu. Et la coupe du monde alors ? Ce choix ne fait donc pas l'unanimité et risque de faire couler beaucoup d'encre. Beaucoup regretteront la non- prise en compte des résultats de la dernière coupe du monde qui auraient surement avantager les espagnols (également très brillants avec le Barça).
Ce qui a pu faire la différence, c'est les deux titres de meilleurs buteurs obtenus par le natif de Rosario: celui de la dernière ligue des champions et celui du championnat espagnol 2009-2010.
Eurosport expliquait :
"Le Ballon d'Or doit-il récompenser le meilleur joueur du monde ou meilleur joueur de l'année ? Le sacre de Messi a apporté la réponse. Ce sont davantage les performances individuelles et le talent qui ont été récompensés. Une conséquence du changement de formule de la plus prestigieuse des distinctions individuelles. Pour la première année, le Ballon d'Or a fusionné avec le prix du meilleur joueur de l'année de la FIFA et son mode d'élection a été bouleversé."
Quoi qu'il en soit, Messi, surpris de son élection, devient le sixième joueur de l'histoire à obtenir deux années de suite le précieux trophée, rejoignant entre autre Platini et Marco Van Basten.
La soirée n'a pas tournée seulement autour de l'argentin. Mourinho a logiquement remporté le titre d'entraineur FIFA de l'année 2010 alors que Wesley Sneijder par exemple entre dans l'équipe type FIFA 2010, au côté de Villa, Ronaldo ou encore le gardien Casillas
Loin de moi l'idée d'arrêter ce blog (malgré les commentaires parfois autant inutiles que constructifs que je me plais à supprimer sur certains articles ), l'absence de nouveaux messages ces dernières semaines se doit d'être justifiée. C'est donc pour des raisons personnelles (Fêtes de fin d'année, voyage) et professionnelles (Examens, Dossiers) que je n'ai pas pu me pencher sur l'actualité et vous écrire dernièrement. Je souhaite m'en excuser.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas raté grand chose. Car cette année 2011 aurait vraiment pu mieux commencer.
Une fois passé le temps des réjouissances avec les reportages sur les fêtes et les achats de dernières minutes fin décembre, il faut avouer que les seules actualités de ce début du mois de Janvier sont loin d'être joyeuses.
Entre la monopolisation de l'actualité en tout début d'année par les "présidentielles" en Côte d'Ivoire (cf: Rubikon) jusqu'au soit-disant suicide de la cavalière de Rambouillet (cf: Le Figaro), en passant par les deux français kidnappés puis abattu au Niger (cf: L'express) ou encore la balle en pleine tête reçue par une élue américaine (cf: Libération) , il est bien difficile de trouver prétexte à sourire.
Et ce n'est pas les clubs de Ligue 1 qui pourront nous redonné le moral. Pour que vos zygomatiques s'activent , il faudra même regarder vers les petits clubs amateurs. En effet, pas moins de 9 clubs de Ligue 1 sont tombés lors des 32es de final de la coupe de France, parmi eux Marseille (surpris par Evian 3 -1), Toulouse (éliminé par le Paris FC), Auxerre ou encore Montpellier (tous les résultats sur l'Equipe).
Nos factures d'opérateurs mobiles et Internet augmentent pour atténuer le coût la fin d'une faible TVA; après la neige, c'est les inondations qui secouent les villages français; un homme ouvre le feu dans une laverie...
Une situation préoccupante mais finalement pas si inhabituelle que ça. On aurait simplement aimé commencer l'année du bon pied.
J'espère au moins que d'un point de vue personnel, vous allez bien !
